Nadia est une Noire, de cette race ashanti qui créa une des civilisations les plus raffinées d’Afrique. Championne olympique, elle a étudié à la Sorbonne, est diplômée de Sciences politiques et mariée à un photographe Scandinave. Attachée aux traditions et à la culture de son pays, dont elle vit les métamorphoses et l’essor après la décolonisation, elle est attentive aux inévitables contradictions et déterminée à agir contre les injustices sociales, la misère, l’ignorance, les méthodes archaïques de culture, la surpopulation des villes, etc. Elle sait que le commerce des humains est encore pratiqué en Afrique, sans que cela l’ait jamais révoltée... jusqu’au jour où elle est enlevée par des trafiquants d’esclaves dans un village du Cameroun.
Tout le monde sait que la traite internationale se pratiquait ouvertement aux XVIIIe et XIXe siècles et qu’elle a disparu de nos jours, mais ce qu’on sait moins c’est que des trafics intérieurs subsistent dans certains pays - commerce clandestin, sournois, sur lequel il est pratiquement impossible d’avoir des informations précises sans risquer sa vie.
Pour la première fois, un livre qui exerce une véritable fascination, tenant le lecteur en haleine, se propose d’informer le grand public sur la capture et le négoce d’êtres humains.
